Quel beau voyage!
L’expérience comme auteur au Salon du Livre de Paris fut très enrichissante. Les rencontres entre auteurs furent très chaleureuses. L’observation de la philosophie parisienne a été un point important dans le déroulement des activités du Salon. J’ai appris à comprendre les non dits chez certaines personnes. Pendant la durée du Salon, j’ai pu visiter le tout Paris lors d’un tour en autobus touristique. J’ai également arpenté la Seine et ses magnifiques bâtiments historiques ainsi que quelques arrondissements ( les XV et X1V particulièrement).
Tout en déambulant le long du boulevard St-Germain des prés; j’ai eu le plaisir de manger au célèbre Café de Flores. Nous y étions tellement à l’étroit que je crois avoir décelé le besoin qu’ont les parisiens de se retirer dans leur bulle à certains moments. Est-ce une autoprotection? Les gens circulant à l’intérieur du Salon du livre ne répondaient pas au . Aucun espace dans les cafés pour protéger son espace vital : voilà mon impression qui a fait naître en moi le questionnement du pourquoi, mon petit côté réservé s’est sans doute manifesté dans ma réflexion?
Néanmoins, après le Salon du Livre de Paris, mon conjoint et moi avons filé vers St-Malo. Nous y avons visité la partie historique (intra muros), et la nouvelle ville. En plus, nous avons marché dans les rues de Dunan, de Dinard et nous avons effectué une visite au Mont-St-Michel, le tout à une trentaine de kilomètres de St. Malo. Nous avons également admiré les campagnes françaises entre ces municipalités de Bretagne. Les bretons sont très chaleureux et souriants. Nous y sommes les bienvenus, nous québécois. Ce fût un voyage merveilleux; j’ai la tête remplie de paysages grandioses. J’avais également l’impression de marcher sur les traces de mes ancêtres dont Honoré Mercier et certains dignitaires en visite dans ces églises. Jacques Cartier y a été béni par l’Évêque du temps.
Merci à la vie!
Photo de l’église où Honoré Mercier fût honoré